L’Agence américaines de projets de recherche avancée de la Défense (DARPA), est chargée d’assurer aux États-Unis une avance en matière de technologie sur le reste du monde. Avec l’un de ses partenaires du National Robotics Engineering Center de l’Université Carnegie Mellon, une solution étonnante au problème de la motricité tout terrain a été développée. Grâce à un kit, en deux secondes le véhicule 4 roues motrices en mouvement (ici un Hummer) se transforme en engin chenillé. Cela permet en quelques instants d’augmenter la portance de façon significative.
Depuis l’origine, la voiture a toujours été un objet symétrique, les quelques rares tentatives de dissymétrie n’ont pas été couronnées de succès et sont rapidement retournées dans l’oubli.
Dès lors, assembler en miroir des fragments de carrosserie s’est imposé comme le point de départ d‘un jeu exploratoire et énigmatique.
Au fil de ses milliers de photos collectées lors de salons automobiles Philippe Gourdon fait apparaître dans ces montages, de manière fortuite, des formes animales ou des masques imaginaires comme si la brutalité mécanique de nos véhicules se cachaient des esprits capables de redonner une âme à nos chères autos…
L’invention de la roue fut certainement l’une des plus grandes découvertes de l’histoire humaine. Que les premières traces se situent en Mésopotamie où en Ukraine 3 500 ans AVJC, qu’importe. Le tronc, le rocher se sont fait rond puis roue, la traction humaine et animale s’en sont trouvés révolutionnés. Aujourd’hui, où en serions-nous sans la roue ?
C’est à Genève, lors du salon automobile que nous est venue l’idée de rendre hommage à cette roue devenue jante associée à son pneu. Souvent négligée comme une vieille paire de basket, l’automobile d’aujourd’hui en a fait un élément du design à part entière, qui vit ses propres tendances, aussi bien qu’un produit de haute technologie lorsqu’il s’agit de sports mécaniques. Pourquoi pas les deux ?
Alors que la jante tôle habillée d’un enjoliveur plastique tend à disparaitre, changer les 4 roues d’une F1 en moins de 5 secondes s’est fait performance sportive.
Performance ? C’est bien cette quête qui a donné naissance à tant de solutions innovantes aux cours des siècles. Les concepts de Robert William Thomson et son cuir rempli d’air, le bandage caoutchouc de l’Ecossais John Boyd Dunlop, puis celui d’un Bibendum Français Michelin qui associera ses trouvailles, donneront naissance à la chambre à air qui changera définitivement le fond…Mais certainement pas la forme.
La roue…pardon la jante, indissociable de son pneu, sont désormais des produits de très haute technologique au point qu’ils ne nécessitent plus de chambre à air. Abandonnée comme une vieille chaussette. C’est le progrès, encore un, et ce n’est qu’une nouvelle étape. La quête écologique de notre monde d’aujourd’hui en sera une nouvelle…La roue tourne.
Si cette association Jante-pneu semble immuable, la recette a désormais son langage complexe propre à la diversité ; Déport, pouces, diamètre, entraxe, alliage, axe, branches, rayons, épaulement, valve, poids, design, forgé, central lock, écrou, verrouillage, largeur, acier, voile, base creuse, bord, magnésium, centimètre, aluminium, alésage… De quoi avoir un coup de pompe lorsque comme Cendrillon dans son carrosse, on cherche chaussure à son pied.
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Les proportions de Peugeot instinct concept puisent dans la grande tradition des maîtres carrossiers. Les lignes ciselées sont cintrées au plus près de la technique et des occupants. Le long capot suggère les 300 chevaux développés par la chaîne de traction PHEV. Les passages de roue au galbe généreux expriment la tenue de route et la puissance de cette quatre roues motrices. La face avant présente un regard intensément expressif. Telle la pupille d’un oeil, la lentille d’une caméra est disposée au centre de chaque projecteur Leds. Cette optique visionne l’environnement du véhicule pour alimenter en informations les systèmes d’aide à la conduite. La calandre présente une perméabilité différente selon l’emplacement. Cette structure semi-creuse reçoit un Lion dont la base s’anime en blanc à l’enclenchement du mode Autonomous. Peugeot se positionne sur ce sujet avec un mot d’ordre : liberté. Liberté de choisir son mode de conduite, ses sensations. Liberté de mouvement.
Le coup de cœur de Faster lors de ce dernier salon de Genève fut bien cette petite voiture électrique perdue au milieu de plétore de supercars.
Derrière Microlino se cache Micro, un fabricant de trottinettes. C’est à son fondateur, le Suisse Wim Ouboter, que l’on doit la mode pour ce moyen de déplacement, à la fin des années 1990. Aujourd’hui, Wim Ouboter veut passer la vitesse supérieure. L’idée est simple : la Microlino serait à l’automobile ce que la trottinette Micro est au vélo. Un engin plus compact pour les déplacements de proximité. Cette petite auto, dont l’homologation est prévue en quadricycle lourd, ajoute une bonne dose de charme en reprenant et modernisant les lignes de l’Isetta.
Avec ses 400 kg sur la balance (hors batterie), cette Microlino appartient à la catégorie des quadricycles, comme une Renault Twyzy. Sur ce type de véhicule, l’airbag et les autres dispositifs de sécurité communs ne sont pas obligatoires, ce qui laisse plus de liberté aux ingénieurs dans la conception. Sur une petite voiture classique, une telle porte avant n’aurait pas été envisageable.
Cette Isetta du 21ème siècle a troqué son bicylindre essence contre un moteur électrique de 12 kW (16 chevaux) alimenté par une batterie de 11 kWh (contre 6 kWh pour une Twizy). Avec cette réserve d’électricité, la Microlino revendique un rayon d’action de 130 km, et une vitesse de pointe de 90 km/h.
L’édition 2018 des Grandes Heures de L’Automobile s’annonce riche en événements avec la présence de nombreux champions et surtout de belles carrosseries de légendes. Retour sur l’édition 2017 avec Faster- Group.
Tesla a lancé sa semi électrique en fanfare en septembre dernier. Le camion tout électrique réduira les émissions et offrira un moyen de transport sûr et silencieux. Nous n’avons pas vu beaucoup de vidéos du camion en dehors du glamour des événements de Tesla, mais cette vidéo est sûre d’impressionner même les plus grands sceptiques.
Le camion à l’allure lisse gère un burnout effronté après avoir passé un camion UPS sur une route secondaire. On ne sait pas exactement à quelle vitesse le camion roule, mais il prend de la vitesse en quelques secondes. C’est excitant de voir le camion presque silencieux décoller avec un crissement de caoutchouc sur le tarmac.
Le Tesla Semi a une accélération rapportée de 0-60 mph en 20 secondes et une gamme de 500 miles. Le camion peut être réservé maintenant avec une livraison prévue en 2019.
Malgré le fait que le camion soit loin, il a été rapporté que Tesla a déjà commandé plus de 200 camions. L’opérateur logistique DHL aurait commandé dix camions pour effectuer de courts trajets et des livraisons le jour même dans les grandes villes américaines.
Tesla offrait à l’origine des réservations de camions pour seulement 5 000 $, mais ce prix a été porté à 20 000 $ pour une «réservation de base». Il y a aussi la possibilité de réserver la «série des fondateurs» du camion pour 200 000 $.
DHL fait partie d’une série de grands noms qui ont réservé Tesla Semis, y compris WalMart, Loblaws, Ryder et J.B Hunt.
En 2018, Charade fêtera ses 60 ans. Pendant un week-end, le circuit qualifié par Stirling Moss comme ‘’le plus beau du monde’’ déroulera son tapis rouge pour les machines et les acteurs emblématiques ayant contribué à sa magie et façonné sa légende.
Un rendez-vous d’exception pour les 60 ans du circuit
Entre juin et septembre, c’est tout un programme d’animations qui se déroulera pour faire revivre cette légende.
En prélude à cette grande célébration sur le site de Charade, diverses manifestations seront organisées de juin à septembre. L’agglomération Clermont Métropole deviendra un lieu de rencontre où convergeront des expositions et des projections, retraçant l’histoire du circuit par le biais de la littérature, des médias, des photos, des films, des affiches et des objets de collection.
Le 15 septembre un rallye-découverte. Il permettra aux possesseurs de véhicules anciens de sillonner les routes de la région ainsi que le tracé historique de Charade.
Les 22 & 23 septembre, dans l’enceinte du circuit et sur la piste, démonstrations, parades, expositions de modèles rares, rassemblement de clubs, village d’exposants et de stands, animations, séances de dédicaces et témoignages de pilotes, rythmeront un week-end intense et riche en émotions.
UN PEU D’HISTOIRE
La course automobile en Auvergne est une longue histoire qui débute en 1899 : le premier Tour Auto traverse la région ; la Coupe Gordon-Benett s’y déroule en 1905 sur un circuit de 137 kilomètres imaginé par les frères Michelin et déjà, de nombreux critériums, coupes et autres courses de côte s’organisent autour de Clermont-Ferrand.
Dans les années 1950, le pilote Louis Rosier et le président de l’ASACA Jean Auchatraire imaginent la création d’un circuit pour commémorer le cinquantenaire de la coupe Gordon-Benett. Au printemps 1955, après avoir étudié plusieurs sites, ils retiennent un tracé urbain de 6,124 kilomètres autour de la zone du Brézet. Tout semble être prêt pour l’organisation.
La ville de Clermont-Ferrand autorise les travaux, prête des tribunes tandis que Michelin soutient fortement, mais discrètement, l’Automobile Club. Hélas, le 11 juin 1955 marque un coup d’arrêt brutal. L’accident de Pierre Levegh et de sa Mercedes lors des 24 Heures du Mans fait plus de 80 morts et des dizaines de blessés dans les tribunes, entraînant l’interdiction provisoire de toute épreuve de vitesse et plus particulièrement les tracés en ville.
La création d’un vrai circuit devient inévitable. Louis Rosier, alors agent Renault, part en quête du tracé idéal sur les routes alentours au volant de la première Dauphine livrée à son garage.
Le Circuit de Montagne d’Auvergne
C’est ainsi que le circuit de Charade est imaginé entre la commune de Royat et les villages de Thèdes et Manson tout en faisant le tour du puy de Gravenoire. Le résultat est un magnifique circuit de montagne de 8,055 kilomètres avec 51 virages et d’importants dénivelés. Hélas, Louis Rosier ne verra jamais la concrétisation de son projet ; il décède à la suite de son accident sur le circuit de Montlhéry le 29 octobre 1956. C’est donc sans lui que les pilotes découvrent le 27 juillet 1958 le circuit de montagne d’Auvergne à l’occasion des 3 Heures d’Auvergne.
L’Écossais Innes Ireland s’impose après avoir parcouru 328,86 kilomètres au volant d’une Lotus MK XI aussi légère que maniable. Après sa défaite sur Ferrari 250 GT, Maurice Trintignant change de monture et remporte la course de Formule 2 sur Cooper-Climax. Le bilan est positif et le tracé sélectif particulièrement apprécié des pilotes. Dès 1959, Stirling Moss déclare : « C’est le plus beau circuit du monde ». La légende est en piste…
La consécration
Le 7 octobre 1964 est le jour de la consécration pour l’équipe de Jean Auchatraire et le circuit de Charade ; l’Automobile Club de France choisit Charade pour accueillir le Grand Prix de France de Formule 1 l’année suivante. Cette attribution va nécessiter de nombreux travaux d’aménagements : élargissement de la piste, réfection du revêtement, agrandissement des parkings.
On crée une tribune dédiée à la presse et on installe même cinq lignes téléphoniques ! Les hôtels et les restaurants de l’agglomération sont pris d’assaut, et l’événement est retransmis en Eurovision. Alors totalement inconnu, le nom de Clermont-Ferrand va résonner dans le monde entier le temps d’un week-end.
Aux origines des courses moto
En 1959, c’est au tour de la moto de s’intéresser au circuit de Charade. Le Moto-Club d’Auvergne (MCA) était déjà rompu à l’organisation de belles manifestations internationales. Par la voix de son président, Marcel Cornet, il sollicite les fédérations française et internationale de motocyclisme pour obtenir le feu vert nécessaire au Grand Prix de France 1959.
Beaucoup d’appréhension, notamment pour des raisons budgétaires, et de nombreuses mises en garde n’ont pu dissuader le MCA dans sa tentative. Les catégories 350, 500 cc et side-cars étaient au menu de cette première en mai 1959. L’Anglais John Surtees, sur MV, s’adjuge la première victoire à l’issue d’une course moto sur le circuit de Charade, celle des 350 cc. Surtees double la mise avec les 500 cc, toujours sur MV. Le Suisse Scheidegger gagne la course des side sur un attelage BMW.
Le beau temps étant au rendez-vous, le public le fut malheureusement un peu moins. Cependant, l’engouement suscité donna un éclairage médiatique et un autre regard que celui du milieu de l’automobile sur le circuit de Charade. Ce fut le point de départ d’une quinzaine d’années exceptionnelles où la moto et ses champions apportèrent une notoriété supplémentaire à ce site. Neuf autres Grands Prix de France comptant pour les championnats du monde s’y déroulèrent jusqu’en 1974. En 1973, Charade accueillit également une manche du Prix FIM 750 créé en début d’année. Ce fut aussi une épreuve difficile pour les organisateurs. Les problèmes en matière de sécurité ternirent ce rendez-vous. Et Charade servit de catalyseur à cette nouvelle vision des courses motos devenues trop meurtrières sur des circuits insuffisamment adaptés.
INSCRIPTION AVANT LE 15 JUIN SUR CHARADE-HEROES.COM POUR LES SÉANCES DE ROULAGE SUR LE CIRCUIT :
Vous êtes propriétaire d’une voiture de course des années 58 à 88, participez à cet événement international unique. Des plateaux regroupant les différents types de voitures, Tourisme, Sport, GT, Protos, Formules, et les différents millésimes utiliseront la piste, en démonstration et ce plusieurs fois durant le week-end.
Contenu de l’offre d’inscription : • 2 X 20 minutes de roulage le samedi • 2 X 20 minutes de roulage le dimanche (sujet à modification en fonction de l’emploi du temps) • 1 Emplacement paddock pour le véhicule participant (surveillé du vendredi 21 septembre 9h00 au lundi 24 septembre 10h00) • 1 Parking participant (hors paddock) • 1 Parking assistance (camion, remorque) • 4 Pass participants week-end avec accès paddock • 1 Stickers d’identification pour le véhicule participant • Certificat de présence au « 60 ans de Charade »