Lors de la quatrième manche de la Coupe du Monde FIA des Bajas Tout-Terrain, trois MINI John Cooper Works en terminent l’épreuve sur le podium de la ville espagnole de Teruel. L’équipage composé d’Orlando ‘Orly’ Terranova et Bernardo ‘Ronnie’ Graue (tous deux Argentins) précèdent les Espagnols Joan ‘Nani’ Roma et Alex Haro, suivis de Jakub ‘Kuba’ Przygonski (Pologne) et de Timo Gottschalk (Allemand).
Terranova et Graue ont réalisé une performance une très belle performance en Espagne, remportant trois des quatre spéciales. À la fin de la course, les deux pilotes argentins avaient plus de trois minutes et demie d’avance sur leurs poursuivants. Cette victoire voit Terranova remonter à la deuxième place du classement général FIA 2019, à seulement quatre points du leader le russe Vladimir Vasilyev.
Roma 2e et Przygonski 3e sur la ligne d’arrivée avaient perdu un temps précieux à cause de crevaisons lors des premières spéciales, mais ils ont refusé d’abandonner et ont poursuivi l’attaque jusqu’à la dernière spéciale. Leurs efforts ont été récompensés: Roma a enregistré le meilleur temps devant Przygonski . Przygonski conserve la troisième place du classement général de la FIA.
Baja Aragón 2019
1. Orlando Terranova (ARG) / Bernardo Graue (ARG) MINI John Cooper Works Rally – 6h 21m 40s
2. Nani Roma (ESP) / Alex Haro (ESP) MINI John Cooper Works Rally – 6h 25m 16s
3. Kuba Przygonski (POL) / Timo Gottschalk (GER) MINI John Cooper Works Rally – 6h 25m 52s
4. Martin Prokop (CZE) / Jan Tomanek (CZE) Ford – 6h 27m 13s
5. Vladimir Vasilyev (RUS) / Konstantin Zhiltsov (RUS) Toyota – 6h 33m 57s
Il y a un demi-siècle, Matra décrochait le titre en Formule 1, tant chez les constructeurs qu’au classement des pilotes avec Jackie Stewart. Pour commémorer l’événement, Chantilly Arts & Elegance Richard Mille réunissait neuf modèles de la marque, dont l’avant-gardiste MS 80 qui avait porté la France au firmament du sport automobile. Faster a participé à la résurrection de l’une de ces Matra légendaires; La MS 84. L’unique 4 roues motrices.
Le dimanche 30 juin 2019, c’est avec une fierté non dissimulée que les organisateurs de Chantilly Arts & Elegance Richard Mille présentait neuf de ces voitures bleues.
MS 5 châssis 11 (1966-1967) – Jacky Ickx
MS 5 châssis 84 (1967) – Johnny Servoz-Gavin
MS 9 châssis 01 (1968) – Jackie Stewart
MS 11 châssis 03 (1968) – Henri Pescarolo
MS 10 châssis 02 (1968-1969) – Jackie Stewart
MS 80 châssis 03 (1969) – Jackie Stewart
MS 650 châssis 02 (1970-1971) – Pescarolo-Jabouille-Rives
MS 120 C châssis 04 (1972) – Chris Amon
Et enfin
MS 84 châssis 01 (1969) – Johnny Servoz-Gavin :
La saison 1968 ayant vu de nombreuses courses se dérouler sous la pluie, plusieurs constructeurs étudient l’intérêt d’une transmission intégrale. A la demande pressante de Jackie Stewart, Matra construit une voiture expérimentale à quatre roues motrices utilisant des composants Ferguson. A son volant, Jean-Pierre Beltoise dispute le Grand Prix de Grande Bretagne où, handicapé par son bras gauche bloqué, il souffre de la lourdeur de la direction. La MS 84 est alors confiée à Johnny Servoz-Gavin qui termine 6ème au Canada, ce qui fait de lui le seul pilote de l’histoire à avoir marqué un point avec une F1 à transmission intégrale.
Faster ; Construction châssis, réservoirs et intégration mécanique
L’équipe de Faster a travaillé de longs mois sur la reconstruction de cette Matra MS 84. L’ensemble châssis, réservoirs a été créé à partir de quelques plans d’époque et de photos car la version d’origine n’existe plus. L’ensemble des pièces mécaniques à disposition (moteur, boîte, transfert) a permis de contrôler la compatibilité de ce grand mécano passion.
Un peu d’histoire – Matra
Aller les bleus !
Dans le domaine du savoir-faire, Matra occupe une place de choix tant la marque a révolutionné le monde du sport automobile à la charnière des années 1960-1970 en y introduisant des concepts inédits (châssis monocoque à réservoirs structuraux) et des méthodes de fabrications novatrices (issues de l’aéronautique). Forts de cette ingénierie, Matra et Jackie Stewart devenaient champions du monde de F1 il y a 50 ans, un exploit considérable tant les britanniques (Brabham, BRM, Cooper, Lotus, McLaren) régnaient alors sur la discipline.
Matra, qui s’était lancée dans l’automobile en 1964, a traversé l’univers de la course telle une comète : en dix ans, la marque a décroché tous les trophées dont ceux du Tour de France Automobile (1970, 1971) et des 24 Heures du Mans (1972, 1973, 1974). Symboles des Trente Glorieuses et de la France qui gagne, les Matra font aujourd’hui encore la fierté d’une nation et laissent un souvenir impérissable à ceux qui, un jour, ont entendu le son strident de leurs V12 poussés à 10 000 tr/min…
8 étapes – 3000 km – Buggys MD Rallye Sport Victorieux
Face au nombre d’inscrits lors de la 10e édition du MDC en 2018, on avait cru à l’effet anniversaire. Mais, cette 11e édition avec ses 276 équipages toutes catégories confondues confirme que le Morocco Desert Challenge s’est hissé au niveau des plus grandes épreuves Africaines. 3 000 km sans liaisons sur le territoire Marocain c’est l’un des atouts majeurs de ce rallye raid qui navigue à l’ancienne de bivouac en bivouac. De nombreux teams Français avaient répondu à l’appel de Gert Duson, le chef d’orchestre de cette équipée. Le MDC 2019 fut une belle bagarre mécanique durant laquelle le terrain et le sable ont joué les juges de ligne tout autant que l’expérience de la navigation et… La chance.
Gert Duson est un organisateur Belge respecté de tous ceux qui aime se lancer à l’aventure. Il faut dire Gert est un professionnel des escapades extraordinaires en Afrique. Avant d’entrée dans le vif du sujet qui nous intéresse aujourd’hui, sachez qu’il organise par exemple le Togo-Jungle Challenge… en VTT dans la jungle entre Togo et Bénin. Un truc de fous et ça marche… A telle point qu’il a lancé il y 2 ans le Roc du Maroc autre marathon de 666 km pour forçats de la petite reine à crampons. Vous nous croirez si vous voulez, l’édition inaugurale s’est jouée à guichet fermé.
Rien ne fait peur à Gert lorsqu’il s’agit d’aventure. L’histoire même de son Rallye raid est pleine de péripéties. C’est en 2008 que Gert tombé amoureux du désert Libyen lance le Libya Rally. Après 2 ans et une épreuve 2010 qui devait rassembler 160 équipages, le défunt colonel Kadhafi se brouille avec la Suisse. Incident diplomatique oblige, les Européens sont devenus persona non grata. Qu’importe, le Libya rally s’expatrie en Tunisie, l’aventure continue. Mais, en 2011 c’est le printemps arabe et toute l’Afrique du Nord en ébullition rend cette fois impossible le déroulement de l’épreuve. Malgré cela, avec l’aide de Jean-Claude Kaket (figure Belge des Paris-Dakar) en tant que directeur de course, le Libya rally 2012 reprends ses droits en Tunisie. Pourtant face aux menaces persistantes la décision est prise dès 2013, le Libya rally se déroulera au Maroc et change de nom pour devenir le Morocco Desert Challenge. Après une montée en flèche des engagements lors de la 10e édition en 2018, le plateau 2019 n’a rien à envier aux Dakar et Africa Eco race. On dénombre cette année sur la place Al Amal d’Agadir où se tiennent les vérifications pas moins de 30 autos en raid, alors qu’en course il y a 72 motos et quads, 78 autos, 32 camions et 62 SSV, la catégorie qui monte.
Antoine Morel, the boss
3000 km de course non-stop
Alors que nos équipages tricolores sont venus nombreux, ce rallye est bien international puisque ont compte dans les teams des ressortissants Hollandais (largement en tête), Algériens, Belges, Portugais, Anglais, Israéliens, Australiens, Espagnols, Suisse, Estoniens, Italiens, Hongrois, Tchèques, Biélorusses, Autrichiens, Polonais, Finlandais, Uruguayens, Suédois, Mexicains, Sud-Africains et tous ce petit monde est là pour en découdre.
Aussi, dès le départ donné depuis plage Blanche au Sud d’Agadir ça ne rigole pas sur les pistes. Après les quelques 30 km à fond sur la plage, les pistes Marocaines et leurs pièges reprennent leurs droits. Histoire de corser l’aventure, on n’oubliera ces Roadbook concoctés par Jean-Claude Kaket, un ancien Dakarien. Cette…sacrée navigation…Comptera autant que les performances des machines dans le classement final.
Lors des deux premières étapes, le rallye met cap au Sud dans la région de Tan Tan et les sprinters se font plaisir. Ça roule fort et l’on tente de faire le trou d’entrée de jeu chez les mieux armés. Arrivée à Assa au terme de la 3eétape, c’est le Toyota Pick up V8 Overdrive du Hollandais Erik Van Loon qui occupe la tête du rallye avec une confortable avance. Du côté des Français, c’est la déception pour Jean-Pascal Besson qui mena la danse avec celle qu’on attendait tous ; Sa Peugeot DKR 3008. Hélas, une boîte cassée l’oblige à abandonner durant l’étape vers Smara. Consolation pour Jean-Pascal, s’il perd toute chance de victoire, il remporte la 3e étape à Assa de façon royale en mode full attack ! En revanche Jérôme Pélichet semble avoir trouvé machine à sa mesure avec son nouveau buggy Optimus et occupe la 3e place au général.
En SSV, ça se bagarre dur. 62 petits montres majoritairement des Can Am X3 (moins de 1000 kg et 200 ch), se tirent une belle bourre depuis le départ. Dans ce domaine, après ses déboires sur l’Africa Race, Philippe Pinchedez démontre qu’il n’a rien perdu de ses talents en occupant la 2e place au général alors que son coéquipier du team Pinch racing, Stéphane Chambon, s’impose sur l’étape du jour. Derrière, on s’accroche malgré problèmes mécaniques, crevaisons, pièges cachés par la poussière ou des erreurs de navigations. L’aventure se corse un peu plus dans ce cas, sachant que l’on se retrouve à compter avec les nombreux camions difficiles à doubler ou…Qui vous collent la pression tant ils sont performants (jusqu’à 1 400 ch !).
Après pratiquement 1 000 km déjà avalés, c’est la remontée plein Nord-Ouest vers Merzouga et ses dunes en passant par Foum Zgid, Zagora. Des classiques du rallye raid qui sont décisifs lorsque l’on espère jouer le podium. Sur ces 1 100 km, si Erik Van Loon conserve la tête au général en assurant sans prendre trop de risque, la bagarre bat son plein avec les buggys du team MD Rallye qui jouent la gagne à l’arrivée de Zagora avec le Suisse Remy Vauthier en tête suivi d’un Jérôme Pélichet qui se fait lui aussi plaisir tout autant que Jean-Pascal Besson qui signe le second temps avec sa Peugeot DKR 3008. Encore du tricolore en SSV avec toujours le team Pinch Racing à l’honneur. Stéphane Chambon et Philippe Pinchedez himself terminent en tête de la meute.
Les Buggys Optimus en tête
En auto, la pression repose désormais sur les épaules de Van Loon qui ne compte plus que moins de 2’ d’avance au général. C’est sur cette 6e étape réputée comme the Queen stage du MDC que la course auto bascule lorsque le Hollandais part à la faute à 180 km/h, démolissant son Pick up. Cela profite à Jêrome Pelichet qui remporte l’étape. Les Français enfoncent le clou dès le lendemain aussi bien en auto qu’en SSV puisque qu’après avoir affronté les Ergs et le vent de sable de plus en plus gênant, Jérôme Pelichet s’impose de nouveau avec son buggy Optimus et Philippe Pinchedez en fait autant avec son Can Am X3.
De Merzouga à Oujda via Bouarfa, sur les 600 derniers kilomètres, Le vent de sable à peine calmé, les positions se figent et dans les habitacles des machines de tête on serre les doigts pour que la mécanique ne joue pas de mauvais tours en vue de la ligne d’arrivée sur ce dernier parcours de 185 km au tracé typé WRC. Ça tiendra pour Philippe Pinchedez et Stéphane Chambon qui s’offrent les deux plus hautes marches du podium SSV tandis que chez MD Rallye Sport, l’autre team tricolore, les deux buggys Optimus de Remy Vauthier et Jérôme Pelichet font de même.
Après une victoire sur l’Africa Race , MD Rallye Sport remporte le Morocco Desert Challenge avec ses buggys Optimus réalisés sur des châssis fabriqués chez Faster…
C’est à Oujda que dans une ambiance de fête devant plus de 1 500 personnes que se déroule la remise des prix à l’hôtel…Enfin le confort d’un un vrai lit. Le Morocco Desert Challenge est certainement devenu un grand rallye car c’est à la dure comme d’antan qu’on mérite le podium et si les vainqueurs sont à l’honneur, pas question de perdants puisque même après un abandon lors d’une étape, vous pouvez repartir le lendemain. Aller au bout, c’est déjà une victoire. Rendez-vous pour la 12e édition du MDC, qui d’avance devrait faire le plein d’amoureux d’aventure motorisée au cœur de cette espace de liberté qu’est toujours le royaume du Maroc.
Podium auto
1 Remy Vahier / Jean-Michel Polato Optimus MD
2 Jérôme Pelichet : Pascal Laroque Optimus MD
3 Fernando Alvarez / Sergio Lafuente VW Pick up
Podium SSV
1 Philippe Pinchedez / Jean Brucy Can Am X3
2 Stéphane Chambon / Antoine Pâque Can Am X3
3 Marc Lauwers Can Am X3
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Dans le cadre des 100 ans de la marque Citroën Faster Group a retrouvé l’un des concept-car qui fut en partie réalisé dans ses ateliers en 2006. Le but était d’effectuer une super révision à cette magnifique Citroën C-Métisse équipé d’un V6. Elle devait être présente à Rétromobile 2019 et sera bien évidement des célébrations du centenaire de la marque aux chevrons.
Le concept 508 Peugeot Sport Engineered. Programmée pour l’automne 2020, cette version radicale de la 508 est animée par une architecture hybride rechargeable à quatre roues motrices de 350 ch. Les sportives à moteurs thermiques, c’est du passé ? En octobre 2018, Peugeot a fermé une page de son histoire pour en ouvrir une autre avec le développement d’une gamme électrique et sportive. Un contrainte imposée par l’Europe dans les dix prochaines années.
Ce changement de donne est une opportunité puisque la future 508 hautes performances, très proche de ce concept, deviendra le modèle le plus performant de la marque grâce à l’hybride rechargeable. La base est celle de la 508 Hybrid (225ch)commercialisée à l’automne 2019. La version public de cette 508 développera 350 ch et 500 Nm de couple. Si le moteur 1.6 PureTech est toujours accouplé à la boîte automatique EAT8, dans lequel est intégré un moteur électrique de 110 ch, sa puissance passe de 180 à 200 ch.elle reçoit un second moteur électrique, dont la puissance grimpe de 110 à 200 ch, qui impose un train arrière spécifique. Avec une telle puissance, le châssis reçoit de nouveaux réglages : calibration de la direction, assiette surbaissée, nouvelle loi d’amortissement, voies avant (+24 mm) et arrière (+12 mm) élargies et des disques de frein avant 4 pistons de 380 mm. Les roues 245/35 R20 sont chaussées de pneus Michelin Pilot Sport 4S.
Malgré 1800 kg sur la balance, on annonce des performances flatteuses : 250 km/h en vitesse de pointe, un 0 à 100 km/h abattu en 4,2 secondes et un 1000 m départ arrêté en 23,2 secondes. Mais l’apport de l’électrique offrira de nouvelles sensations de conduite puisqu’en mode Sport, la puissance maximale est obtenue jusqu’à 190 km/h par la combinaison des trois moteurs. La Peugeot est une sportive performante sans ses inconvénients puisqu’elle ne sera pas redevable d’un malus (49 g/km de CO2). De plus, la batterie lithium-ion de 11,8 kWh – logée sous la banquette arrière – permettra un roulage 100% électrique sur 45 km et jusqu’à 135 km/h.
Les équipes de style Peugeot ont accentué la sportivité, tout en travaillant sur l’aérodynamisme.
Cette 508 deviendra une réalité au second semestre 2020, en berline et SW
Créé comme un clin d’oeil à l’Ami 6 et Ami 8 populaires qui ont été (et sont toujours) les compagnes de nombreux français sur la route, l’Ami 1 peut être l’urbaine de de demain, électrique et connecté.
Citroën prévoit pour son concept des formules de location pouvant aller de 5 minutes pour un besoin ponctuel, à 5 ans pour une location longue durée. Citroën a même pensé à ce que contiendrait cette location, à savoir batterie, entretien et parking. Bref tout un univers qui vient avec ce concept Ami One. Une bonne manière aussi de placer « Free2Move Services », le service de mobilité de PSA.
Faster-Grouup est intervenu au niveau des trains roulants sur cette nouvelle déclinaison de ce que doit devenir l’automobile de demain.
Et si Ferrari revenait au Mans en 2025 et décidait ensuite de décliner cette magnifique Piero T2 LM en version routière, autrement dit, en Italien en version “Stradale“…
Non ce n’est pas un Fakenews, juste le talent d’un jeune designer Italien Marcello Reali qui pour sa thèse de fin d’étude à l’Art Center College of Design à Pasadena en Californie à travailler sur ce concept car magnifique. C’est aujourd’hui devenu virale sur les réseaux sociaux car une vidéo digne de figurer sur votre jeu Playstation est plus que réaliste… Peut-être rêve t-on simplement de revoir un jour des Ferrari du type LMP1 se mesurer aux Porsche, Audi et Toyota.
Roma du team X-Raid sur sa Mini JCW Rally a remporté la 32ème édition du Baja Portalegre 500, après avoir dominé dès le premier jour cette épreuve clôturant la Coupe du monde de rallye raid. Malgré sa première participation sur les chemins de terre de l’Alentejo, Nani Roma a mené dès le deuxième secteur sélectif, suivi de près par son coéquipier Stéphane Peterhansel (Mini Buggy) pour une différence finale de seulement 58 secondes.
« Malgré des pneus inadaptés ce qui nous a occasionné un peu de stress, nous avons fait une belle course face à Stéphane Stéphane, nous avons maintenu notre position et gagné. J’ai vraiment apprécié la course et son public, que je remercie pour son soutien. Ce fut un excellent test avant le Dakar, car la Mini était parfaite « , a déclaré Nani Roma.
Sébastien Loeb s’impose, Sébastien Ogier repasse devant au Championnat
Pour sa troisième sortie de l’année en WRC, Sébastien Loeb (Citroën) a remporté le rallye de Catalogne, dimanche, la 79e victoire de sa carrière. Le Français a devancé son compatriote Sébastien Ogier (Ford) qui a repris la tête du général avant le dernier rallye de la saison.
Citroën WRC
Le nonuple champion du monde conserve intact son instinct de compétiteur. Et s’il était venu pour participer et s’amuser, il a surtout gagné, dimanche, pour sa dernière pige de l’année lors du rallye de Catalogne. Avantagé par une position de départ tardive, vendredi, et délesté de la pression liée au général, le Français a pu prendre des risques Il a devancé son compatriote Sébastien Ogier (Ford, à 2 »9) qui, avec cette deuxième place est repassé devant au classement des pilotes. Sébastien Ogier a, de son côté, pris les commandes du classement des pilotes au Championnat du monde (219 points). Le tenant du titre devance Thierry Neuville, premier avant ce week-end, de trois points grâce à sa deuxième place et les points acquis lors de la power stage (deuxième derrière Ott Tänak). Cela signifie qu’il partira en tête en Australie (15-18 novembre). Pas forcément une bonne nouvelle sur ce rallye sur terre où celui qui ouvre la piste est pénalisé si le terrain est sec.